Selon la légende, le premier balafon est originaire de l’empire mandingue, entre la Guinée et le Mali. Ce balafon existe encore, il est nommé Sosso Bala. Une cérémonie à lieu tous les ans avec ce balafon. L’emplacement de ce balafon a changé au cours des temps, il a été régulièrement déplacé du Mali à la Guinée et vice versa. La première famille de griot, les Kouyatés, serait issus de l’homme qui à su faire chanter le Sosso Bala.


L’instrument du Sosso, dit que Soumangourou Kanté, le très mystique roi du Sosso, découvre un magnifique instrument, lors d’une escapade, grâce aux génies avec lesquels il est en contact. A son retour de promenade, il s’attache à le reproduire et le garde jalousement pour lui. Soumangourou à promis de tuer la quiconque utiliserai son balafon.

Au cours d’une des nombreuses batailles que mène ce guerrier infatigable, il fait prisonnier Diakouma Doua, le griot et ami de Soundiata Keita. Le griot, au péril de sa vie, brave l’interdiction du roi de ne pas le toucher alors que ce dernier est parti chasser. Le souverain entend alors au loin le son de son balafon et revient précipitamment au palais pour surprendre le malheureux prisonnier. Pour sauver sa vie, il improvise une mélodie et des paroles qui charment Kanté. Alors que le griot s’interrompt, le roi lui demande alors de poursuivre en lui disant en bambara: “bala fo sa ké”. Ce qui signifie: “continue donc de jouer de l’instrument”. Diakouma Doua se rebaptise dès lors Bala Fasseké, le joueur de balafon. Plus tard, Soundiata Keita, victorieux de Kanté, lui confiera la gestion de l’instrument qui se transmet depuis cette époque de génération en génération.